Sarah Marcotte

 

Sarah Marcotte

 

C’est parce que ce qui nous entoure est très loin d’être un environnement muet que j’ai passé cinq ans de Beaux-Arts à Avignon à déplacer des objets pour
les laisser me surprendre, les écouter murmurer.
D’une certaine manière, j’ai pris conscience que nous inventons ce que nous voyons, car ce que nous appelons ‘‘réalité’’ c’est ce que nous percevons via nos sens;                             mais la structure de nos yeux implique une vision bien particulière des choses qui n’a rien d’absolu.
Voir est une responsabilité, une attention portée aux choses qui influe sur notre manière d’être au monde.
Les choses en elles-même ne sont pas étonnantes, mais lorsque l’on pense à pourquoi elles ne nous étonnent pas, là on commence à s’étonner.
Je m’intéresse à l’espace qui se trouve juste entre la lisibilité et l’illisibilité, entre le visible et l’invisible.
L’espace transitoire où l’on n’est pas à l’aise, où il faut faire un effort, chercher à voir.
Nourrie de ses réflexions, j’ai dirigé mes pas vers la lumière collectionnant ses différentes qualités.
Celle qui dévoile. Celle qui met en espace. Celle qui change notre vision du monde.
Celle qui cache. Celle qui sublime. Celle qui nous touche.
Celle qui passe incognito.

Je me suis formée comme régisseur lumière à l’université d’Aix en Provence et en conception lumière à l’ENSATT à Lyon.
Je cherche par le biais de collaborations, la place propre à la lumière suivant le type de représentation, ce qu’elle peut apporter, sa dramaturgie.
Je travaille avec les Orpailleurs de lumière pour la Fête des Lumières à Lyon : “Le Rayon Vert” en 2011, “Le Grand Orchestre de Fourvière” en 2013. Depuis juillet 2013, je suis l’une des régisseuses principales de la Friche La Belle de Mai à Marseille.

 

Portrait Sarah

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