Le Chant du Corps

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Le Chant du Corps» saisit la lente apparition d’un corps et l’approche sensible de sa présence.
Le chant ouvre et étend l’espace corporel. Il meut le corps.

 

La musique vocale est créée pour faire ressentir la présence du corps.
L’essence de l’humain est imaginée par le chant en dehors des limites de son corps physique.
Le solo introduit des moments chantés en temps réel.
La musique multipiste est composée en 8 pistes différentes, à partir de la voix de Marie-Claire et diffusée par un dispositif de haut-parleurs.
Le son a une grande importance.
La spatialisation permet d’immerger le spectateur dans le son.
Son corps, son ouïe peut réagir à la fréquence et à la matière du son qui l’enveloppe.
Ses perceptions sont sollicitées sensoriellement.

 

La chorégraphie est construite sur la lenteur, la lente déclinaison des mouvements.
Elle émerge d’un état de corps.
Des arrêts pour faire apparaître un corps différent.
Le corps n’est pas toujours présent sur scène.
La chevelure efface le corps. Illusion de ne plus le distinguer.

Une silhouette éthérée, flottante comme si l’espace se dérobait autour d’elle.

Un fantôme, quelque chose d’irréel…

Perception inconnue d’une âme.

Ame du spectateur en éveil.

Etat sensible réciproque.

Une venue intriguante.

 

L’éclairage soutient l’interrogation de la présence du corps et de son absence dans un ici et maintenant de la représentation.
La lumière fait apparaître et disparaître le corps.
Elle rend compte d’un état spectral du corps en suggérant son immatérialité, sa légèreté, son absence.
La conception lumière est travaillée par le cadrage pour délimiter des zones du corps.
Elle est créée par des latéraux qui éclairent le haut du corps en laissant dans l’obscurité le sol et le bas du corps.
Cela induit un caractère flottant au corps qui n’a plus d’appui visible au sol.
Le rapport du corps à l’espace varie et influe sur la perception et le ressenti du spectateur.
La lumière tend à rendre perceptible la pulsion des fluides sous la peau par des variations d’intensité et une recherche sur la température de couleurs.

 

Le costume laisse entrevoir des parties du corps afin de rendre visible la peau et de percevoir des formes abstraites du corps tout en les faisant disparaître par le mouvement.
C’est une combinaison en voile marron extensible articulée d’un académique chair.

 

Durée : 20 min.

 

Cliquez ici pour consulter la galerie des images grand format de Michel Cavalca.

 

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